La Commission européenne s’apprête à infliger une amende record d’un milliard de dollars à X (ex-Twitter). En cause : des violations répétées du Digital Services Act, notamment sur la modération, la désinformation et les dérives algorithmiques.
Une enquête qui remonte à 2023
L’affaire trouve son origine dans une enquête ouverte fin 2023 par l’Union européenne. Le Digital Services Act (DSA), entré en vigueur récemment, impose aux grandes plateformes numériques de respecter des règles strictes en matière de modération de contenu, de transparence algorithmique et de certification des comptes.
Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk, devenu X, les autorités dénoncent un relâchement préoccupant dans la modération des contenus illégaux, un laisser-faire face aux fake news et un algorithme qui favoriserait des discours extrémistes. L’absence de collaboration avec les régulateurs, notamment sur le partage de données, a aggravé la situation.
Une sanction historique aux conséquences majeures
Selon le New York Times, la Commission européenne prévoit une sanction d’un milliard de dollars, un montant inédit dans l’histoire du DSA. Au-delà de l’amende, X devra se plier à des obligations strictes pour corriger sa politique éditoriale et algorithmique.
Cette décision marque une étape décisive : Si la nouvelle devait se confirmer, cela voudrait dire que la Commission de Bruxelles serait bien prête à affronter les géants du numérique, y compris ceux dirigés par des figures aussi influentes que Musk. Cette affaire pourrait faire jurisprudence et renforcer la régulation à l’échelle européenne et mondiale.
Elon Musk, fervent défenseur d’une liberté d’expression d’une liberté d’expression très singulière, va devoir revoir sa copie. Et si cette sanction devenait un modèle pour d’autres plateformes ? À suivre : les autres géants du Web sont-ils prêts pour l’ère DSA.
