Des 2 côtés de l’atlantique, le premier réseau social au monde ne cesse d’inquiéter les autorités. TikTok est accusé aux Etats-Unis d’être une menace pour la sécurité nationale :
📍consultation possible des données personnelles par des membres du Parti Communiste Chinois,
📍consultation de données de comptes de journalistes par des employés,
📍manipulation de l’algorithme pour générer des tentions dans la population,
📍propagation de fake news (vaccination/ guerre en Ukraine),
📍atteinte à la sécurité des mineurs.
Les accusations sont nombreuses.
Illustration de la réaction des autorités : le Sénat ouvre une Commission d’enquête en France et aux Etats Unis, TikTok prend des mesures pour rassurer, dont celle d’ouvrir son code pour examen.
Ouverture d’une Commission d’enquête en France
Le sénat a annoncé ouvrir une Commission d’enquête sur les activités de TikTok en France. La commission sera composée de 19 membres qui seront sélectionnés le 1er mars et qui auront 6 mois pour remettre leurs conclusions.
L’objectif sera d’étudier “l’utilisation du réseau social, son exploitation des données et sa stratégie d’influence”. Il entend donc poser des questions en matière de modération, d’informations trompeuses et de la propagande.
Ouverture de l’algorithme aux Etats-Unis
Les craintes sont encore plus grandes aux Etats-Unis où plusieurs appels à interdire l’application se font entendre chez les Républicaines comme chez les Démocrates pour atteinte à la sécurité nationale, le siège social de ByteDance, éditeur de Tiktok, se trouvant en Chine.
Afin de rassurer, l’application a donc proposé aux autorités américaines un plan pour simplifier l’examen de son algorithme. Le but est de démontrer l’indépendance de la plateforme vis à vis du Parti Communiste Chinois et la bonne volonté de l’entreprise en matière de transparence.
Cette étude permettrait ainsi de montrer qu’il n’y a pas par exemple de porte dérobée. Par ailleurs, l’application entend laisser à Oracle, chez qui sont hébergées les données américaines, le pouvoir de modifier le code et d’approuver les mises à jours.