Selon une récente information de Reuters, une nouvelle plainte a été déposée contre OpenAI et Microsoft par les cabinets d’avocats Morgan & Morgan et Clarkson. Cette plainte expose un problème majeur lié à l’utilisation de données pour l’entraînement de modèles d’intelligence artificielle.
Le cœur du problème réside dans l’origine des données initiales utilisées pour former ces modèles. Selon les plaignants, ces données auraient été obtenues illégalement en grattant (scraping) des données personnelles provenant de centaines de millions d’utilisateurs. Une révélation troublante qui soulève des questions fondamentales sur la protection de la vie privée en ligne.
Cette affaire n’est pas la première du genre à impliquer OpenAI et Microsoft. Auparavant, la Federal Trade Commission (FTC), l’association américaine de protection des consommateurs, avait déjà intenté une procédure à leur encontre. Dans le cadre de cette action, de nombreux documents ont été requis à l’éditeur d’intelligence artificielle pour enquêter sur ses pratiques.
Les plaignants de cette nouvelle plainte soutiennent que l’éditeur est responsable d’un vol massif d’informations personnelles et de multiples violations de la vie privée, de la propriété intellectuelle, ainsi que des droits des consommateurs. Ils affirment que les données auraient été prélevées à partir du web et des réseaux sociaux, ce qui soulève de graves inquiétudes quant à l’utilisation de leurs informations personnelles.
De plus, les plaignants redoutent que leurs compétences et expertises professionnelles aient été utilisées par les modèles d’entraînement de ChatGPT, ce qui pourrait éventuellement les conduire à une obsolescence professionnelle.