La Cour Suprême américaine a refusé à l’unanimité de remettre en cause la Section 230 d’une loi de 1996 conférant aux hébergeurs une immunité sur le contenu publié par leurs utilisateurs. La Cour a estimé que les plaignants, familles de victimes, n’avait pu démontrer une implication déterminante des réseaux sociaux (YouTube et Twitter en l’espèce) dans les attentats de Paris et d’Istanbul.
Les plaignants avait avancé que les algorithmes de recommandation des 2 plateformes avait contribué à faire l’apologie du terrorisme ayant conduit à ces 2 attentats.
Cette décision met donc un terme à la procédure engagée par les familles qui avaient déjà essuyé un échec en première instance, comme en appel.
Les plateformes craignaient une remise en cause de cette section 230 qui aurait signifié pour elles un risque d’avalanche de contentieux.