Alors que l’application prochaine du Digital Services Act (DSA) se rapproche, l’Union européenne appelle Twitter à recruter davantage de modérateurs.
Le DSA impose aux grandes plateformes technologiques de
mettre en place une modération beaucoup plus rigoureuse afin de repérer les contenus illégaux ou la désinformation.
La Commission européenne s’inquiète de voir une suppressions massive d’emplois chez la plateforme et notamment ceux des modérateurs du réseau social.
La modération repose actuellement en grande partie sur l’usage de l’intelligence artificielle et sur l’aide de volontaires pour détecter et supprimer activement ces contenus illégaux.
Depuis ces licenciements massifs, de nombreux observateurs y ont signalé une augmentation des discours de haine et de la désinformation. Par ailleurs, des spécialistes relèvent de grandes difficultés pour surveiller et modérer les contenus qui ne sont pas en anglais.
Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur, avait déjà alerté Twitter au sujet du DSA en décembre dernier, soulignant la nécessité pour la plateforme de renforcer considérablement la modération des contenus et de lutter contre la désinformation de manière résolue.
Les compagnies qui ne se conforment pas au DSA risquent des amendes pouvant atteindre 6 % de leur chiffre d’affaires global.