La CNIL italienne pose ses conditions pour lever le blocage de ChatGPT

Le régulateur italien de la protection des données a annoncé le 12 avril que l’entreprise américaine OpenAI, qui développe le robot conversationnel ChatGPT, devait se conformer à une liste de demandes d’ici le 30 avril pour éviter des poursuites et lever le blocage. Elle contient 3 demandes principales .

1️⃣ Information sur les droits des utilisateurs

Tout d’abord, ChatGPT devra afficher sur son site une information pour les utilisateurs et les non-utilisateurs expliquant les logiques algorithmiques mises en oeuvre avec leurs données, et rappelant les droits qu’ils peuvent exercer.

Ensuite, une importante campagne de communication devra être lancée auprès du public à travers différents médias (web, tv, radio) afin d’expliquer comment les données sont traitées.

2️⃣ Protection des mineurs

OpenAI devra bloquer l’utilisation de ChatGPT par défaut pour les mineurs, sauf accord des parents pour les mineurs de plus de 13 ans, et mettre en place un processus de vérification d’âge.

3️⃣ Droit d’opposition et de rectification

OpenAI devra fournir des moyens d’opposition et de rectification des résultats pour les utilisateurs qui ne veulent pas que leurs données soient utilisées pour générer des résultats et pour ceux qui veulent les faire corriger. C’est sur ce point que des procédures ont été lancées contre OpenAI dans plusieurs pays, dont la France. Le député Eric Bothorel a déposé une plainte auprès de la CNIL mercredi, invoquant notamment ce sujet, en constatant lui-même de nombreuses inexactitudes dans les résultats obtenus suite à un prompt sur son nom.