Des discussions ont lieu devant le Parlement européen qui tentent encore de conjuguer les enjeux industriels et de compétitivité de l’IA, d’une part, avec la protection des libertés fondamentales des citoyens, d’autre part.
Les députés ne parviennent pas pour l’instant à se mettre d’accord sur une définition juridique commune de l’IA, sur la désignation du responsable de la décision algorithmique finale, et sur des gardes fous suffisants pour autoriser la reconnaissance faciale.
Il sera en tout cas prévu d’interdire toute notation sociale comme en Chine, la reconnaissance faciale automatique dans l’espace public, la police prédictive basée sur une analyse comportementale automatisée et les bases de données de reconnaissances faciales privées.
Par ailleurs, une liste des applications à haut risque a été élaborée par la Commission européenne mais sans justification pour le moment.
Le texte devrait être terminée en 2023 en non fin 2022 comme prévu initialement.